Installé et bien installé à la tête de la sélection du Japon depuis un an avec laquelle il s’apprête à disputer le dernier tour des éliminatoires du Mondial 2018, Vahid Halilhodzic aime bien revenir sur son expérience algérienne lorsqu’on prend la peine de l’interroger. C’est ce qu’à fait le magazine sofoot.com grâce à son correspondant à Tokyo. Cette fois le Franco-Bosnien est revenu sur le succès de Riyad Mahrez qu’il considère comme sa trouvaille: “J’ai été critiqué en Algérie, on m’a traité de fou, « un mec jamais sélectionné qui joue en deuxième division » , « on a de meilleurs joueurs » . Et maintenant, tout le monde me dit que je l’ai vu en premier. Je cherchais un joueur de ce profil, je l’ai repéré sur un match et j’ai demandé à voir ses matchs. J’en ai regardé une dizaine, parce que pour l’intégrer à la liste de 23, il fallait être sûr. Pareil pour Islam Slimani, il jouait dans un petit club, jamais une sélection. Je l’avais proposé à (Waldemar) Kita à Nantes gratuitement, pour 300 000 dollars, ça ne s’est pas fait et maintenant il vaut 30 millions (il rit).” Même si en Algérie, les medias persistent et signent pour dire que c’est le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua qui a imposé l’ancien havrais au sélectionneur. Peut-être qu’un jour les fans des Fennecs connaîtront-ils le fin mot de la vraie histoire?
@ Cheikh Mabele