Démis de ses fonctions à la tête de l’équipe nationale japonaise à la surprise générale, Vahid Halilhodzic est donc privé du Mondial 2018. C’est la deuxième fois que cela lui arrive en huit ans. En 2010, il avait réussi à qualifier les Eléphants de Côte d’Ivoire avant d’être remplacé sas raison valable par le Suédois Sven Goran Eriksson. Seule l’Algérie avait respecté le travail du Bosnien avec la performance que l’on sait réailisée par les Fennecs au Brésil en 2014.
C’est sans doute pour cette raison que l’ancien entraîneur du Paris SG a accepté de se confier au site algérien competiton.dz, trois jours après son éviction et dire sa déception et sa grande surprise: « Je suis triste, malheureux et très affecté car c’est quand même moi qui ai qualifié cette équipe du Japon pour la Coupe du monde en Russie qui aura lieu cet été, a-t-il confié, donc, au final, c’est mon travail que je ne vais pas voir aboutir et ça me fait très mal…Bien sûr que j’ai été surpris, au même titre d’ailleurs que beaucoup de gens ici au Japon qui ne s’attendaient pas à cette décision de la Fédération japonaise de football. Mais comme je viens de vous le dire, c’est la vie, c’est comme ça et j’espère que je pourrai surmonter cette épreuve ».
Mais le natif qui a une histoire humaine bien singulière notamment durant la guerre des Balkans a bien voulu relativiser ses soucis actuels: » Tout ce que je peux vous dire c’est que dans ma vie j’ai vécu beaucoup de choses difficiles, la vie ne m’a pas trop gâté et la pire des choses que j’ai eue à vivre fut incontestablement la guerre dans mon pays où j’ai échappé à maintes reprises à la mort. Certes, ce limogeage est une épreuve difficile que je suis en train de vivre, mais il faut relativiser dans la vie et se dire qu’il y a toujours pire ».
Toutefois, nul ne doute que coach Vahid comme aiment à l’appeler ceux qui l’apprécient rebondira très vite. Quelques jours après son limogeage des signes d’un fort intérêt pour son profil lui sont parvenus d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Et s’il revenait à la tête de l’équipe d’Algérie pour terminer un travail bien commencé entre 2012 et 2015 ? La question lui a été posée plusieurs fois mais il n’a dit ni oui ni non.
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