Comme à chaque entame de saison, la JS Kabylie affiche son projet et ses ambitions sur le plan national et international. Parfois, les résultats tombent, parfois non. À l’image de ces deux dernières saisons. En 2021, le club a disputé une finale de la Coupe de la Confédération (perdue face au Raja Casblanca) et en 2022, il a fini deuxième de la Lgue 1 derriète l’intouchable CR Belouizad. Mais comme souvent, hélas, les Canaris changent d’entraîneur sans miser sur la durée.
Cette année, c’est le Belge José Riga qui se colle à la tache en succèdant au Tunisien Ammar Souayah Le nouvel homme fort n’a pas traîné pour adoter un discours de vérité. De l’ambition pour le club, il en a, dit-il, mais il n’a pas raté l’occasion de dire que son ambition sera réaliste. Elle dépend de l’analyse qu’il a faite de son environnement : « L’une des raisons pour lesquelles je suis là, a-t-il expliqué dans une entretine accodé au site officiel du lcub, c’est la participation aux trois compétitions. A côté de ça, il y a le côté réaliste que l’entraîneur doit voir.Dans ma motivation, il y a cette envie de réussir, à être une équipe conquérante avec des résultats, avec une mentalité et avec une discipline parce que je sais par expérience qu’au départ de la saison, il nous faut de l’enthousiasme, il faut l’envie de faire les choses, mais sur la durée, il faut de la discipline pour arriver que ce soit sur ou en dehors du terrain ».
Et puis, à ceux qui invoquent le palmarès du club pour justifier leur haute exigence en matière de performance, l’ancien entraîneur du Cercle Bruges de rappeler une réalité : » La seule remarque que je peux faire est que je suis dans le club le plus titré d’Algérie et que je ne viens pas dans un club sans prendre en compte son passé, mais il faut rappeler que ces titres ont énormément de valeur, mais ils n’ont pas été acquis ces derniers temps et la dernière fois qu’on a été champions c’était en 2008. Mais cela n’enlève pas l’envie et c’est à çà que les joueurs doivent penser. » À bon entendeur, salut !
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