Le choc du groupe A des éliminatoires du mondial 2022 entre l’Algérie et le Burkina Faso n’est prévue que le 14novembre ( peut-être même le16) mais la pression monte déjà. Et cette pression vient de Ouagadougou.
En effet, lle sélectionneur des Étalons, Kamou Malo, a lancé les hostilités en esitmant que les Fennecs font preuve de suffisance vis-à-vis de son équipe. Un sentiment ressenti, selon lui, lors du match aller disputé au Maroc à Marrakech terminé sur nul (1-1). A égalité avec l’Algérie au nombre de points (10) mais largement devancée au niveau de la différence de buts, l’équipe du Burkina ne compte pas s »en laisser compter lors du match retour prévu à Blida : « J’ai toujours été serein, je ne vois pas pourquoi je dois trembler devant l’Algérie, a commenté le natif de Ouagadougou (58 ans) devant les micros de la télévision narionale de son pays, ils peuvent avoir plus d’arguments que nous, mais le match se jouera sur la vérité du jour du match et du terrain ».
Avant de revenir sur le match disputé en septembre au Grand Stade de Marrakech à l’issue duquel le sélectionneur des Fennecs s’en était pris à l’arbitrage du référé botswanais : » il y avait un manque d’humilité envers nous, a poursuivi l’ancien entraîneur de l’AS Sonabel de l‘USFA, ils croyaient qu’ils allaient nous marcher dessus. Après un nul on est mécontents, on porte plainte contre les arbitres, tout cela est un manque d’humilité et un manque de respect pour nous.: « Il est vrai que tenir tête à cette équipe algérienne est lui-même un aboutissement. Mais si on avait gagné j’aurais dit que c’est le match le plus abouti. Nous pensions avec les garçons, qu’aller au Qatar nous le dirons pas au micro, il faut prouver qu’on a envie d’y aller. je préfère voir le match du Niger car c’est ce match qui va nous amener vers ce match contre l’Algérie… »
Voilà une déclaration qui ne tombera dans l’oreille d’un sourd. Djamel Belmadi est un expert madré en motivation. Il saura utiliser les mots du technicien Burkinabé pour pousser ses hommes à s’appliquer techniquement, tactiquement, physiquement et mentalement dans un match qui sent déjà la poudre. Tant l’enjeu est colossal aux yeux des Algériens en tout cas. Il faut noter qu’avant de croiser le fer à Blida, Burkina Faso et Algérie affronteront respectivement le 10 novembre le Niger à Marrakech et Djibouti au Caire
@Cheikh Mabele