Entre une pige abrégée à Marseille-Consolat, alors en National, et une recrutement raté au Wydad Casablanca, pour des raisons administratives, l’attaquant international marocain Karim Aït-Fana (3 sélections) a perdu une saison complète.
Sans club encore, après avoir refusé des propositions plus ou moins exotiques, le natif de Limoges conserve toutefois un moral d’enfer et estime qu’il va finir par trouver l’ouverture: « J’ai reçu deux propositions de Suisse et du Moyen-Orient, il n’y a pas longtemps, a-il confié dans les colonnes du quotidien L’Équipe, mais honnêtement, ce n’était pas intéressant. Je n’ai pas donné suite. Ma priorité reste la France. Je n’ai que 29 ans, je suis sûr de mes capacités. Je pense encore pouvoir apporter à un club de Ligue 2 ou de National qui joue la montée. La Ligue 1, ça risque d’être compliqué. Et si c’est bouché en France, j’irai voir à l’étranger. Il est trop tôt (pour arrêter), je peux jouer quelques années. J’en ai toujours envie, je prends toujours du plaisir, je suis un passionné ».
L’ancien champion de France avec Montpellier en 2012, alors au temps de sa splendeur, sait que la défiance des clubs qu’il suscite trouve son explication dans le fait qu’une image de joueur souvent blessé semble lui coller à la peau, alors qu’il ne l’a plus été depuis 1994.
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