Nordine Kourichi a été l’adjoint de Vahid Halilhodzic lorsque le Franco-Bosnien était le sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie entre 2011 et 2014 et a donc été de la fameuse aventure du Mondial 2014. Depuis, il n »a jamais cessé de suivre les périphéries des Fennecs et donc les échecs successifs de ces dernières années. L’arrivée de Djamel Belmadi semble le rassurer.
Et il espère qu’on lui laissera le temps d’imposer sa méthode car les Fennecs ont besoin de stabilité après avoir consommé cinq coaches en trois ans : « C’est une bonne chose que la sélection ait assuré sa présence au Cameroun l’été prochain, a comment l’ancien défenseur international qui a disputé les Coupes du mode 1982 et 1986 dans les colonnes de l’hebdomadaire Jeune Afrique, car elle a besoin de stabilité. Depuis quatre ans, trop d’erreurs ont été commises par la fédération, cela a coûté de l’argent. Belmadi, c’est un bon choix. Maintenant, il faut le laisser travailler, car depuis quatre ans, la sélection n’a pas progressé ».
Pour l’ancien axial de Lille, la prochaine CAN arrive peut-être trop tôt pour espérer une grosse performance. Le vrai objectif devrait être le Mondial 2022: » Le potentiel est là. Le talent aussi, mais ce n’est pas toujours suffisant en Afrique. Pour moi, ce serait une erreur de virer Belmadi si l’Algérie ne passe pas le premier tour de la CAN, ou si elle est éliminée en huitièmes de finale. L’Algérie est une équipe en reconstruction, la CAN est une étape, l’objectif doit être la qualification pour la Coupe du Monde 2022″. La sagesse de Kourichi, l’amoureux transi de la sélection de son pays sera-t-elle écoutée et suivie ?
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