Nommé à la fin de l’été à la tête de la sélection nationale du Koweït, Romeo Jozak est conscient de énorme chantier qui l’attend pour la rendre visible sur la carte du football mondial. Surtout après les deux années de suspension que la Fédération internationale de football (FIFA) avait infligé à ce pays entre 2015 et fin 2017. Ce qui a fait privé le Koweit d’une participation aux éliminatoires du Mondial 2018 qui étaient combinés à ceux de la Coupe d’Asie des nations. Du coup, le Koweït sera l’un des rares pays arabes à ne pas participer au tournoi prévu du 5 janvier au 1er janvier aux Emirats arabes unis voisins.
De toute façon, le technicien croate estime que la sélection qui vient d’être balayé en amical par le l’Australie (0-4) n’est pas prête. Pour de multiples raisons. Dont une compétition nationale non viable parce que faite d’un mélange de clubs amateurs et de formatons semi-professionnelles .A ses interlocuteurs, l’ancien entraîneur du Partisan de Belgrade et ancien directeur technique national du football croate, tient un langage de vérité: » « Nous n’avons pas besoin de plusieurs divisions professionnelles, mais une seule ferait une grande différence, a-r-il confié sans détour au quotidien Arab News, sans cela, mes adjoints et moi-même nous pourrons toujours faire des miracles en sélection mais lorsque les joueurs retournent dans les clubs, tout élan est perdu. Les joueurs ne peuvent pas se rendre au travail le matin puis repartir à 16 heures avec leurs souliers à la main pour s’entraîner à 17 heures. Comment le développement est-il censé se produire? Comment pouvez-vous rivaliser avec des équipes comme l’Australie, qui ont des gars qui jouent dans la Premier League anglaise? »
Jozak estime que le chantier de reconstucton est énorme par que la mise à l’écart du football koweïtien a provoqué des dégâts collatéraux qui dépassent le cadre de la sélection A: « Il est évident que la première équipe semble être la plus touchée, mais les dommages causés aux équipes olympique et jeunesse son encore plus graves. Cette coupure est plus grâve pour des joueurs ayant 19-22 que pour la tranche des 26-29. C’est une période critique.Ce n’est pas une génération perdue mais c’est on en est pas loin.Nous devons néanmoins croire que nous pouvons aider ces joueurs. Nous ne pouvons pas les rayer de nos projets ».