Idriss Saadi est le tube de l’été et de l’automne en Jupiler Pro League. Leader du classement des buteurs grâce à ses huit realisations en douze journées avec Courtrai, le Franco-Algérien parle avec passion du metier de finisseur qu’il semble avoir dans les genes : « Depuis tout petit, j’ai toujours joué pour marquer des buts, c’est un truc qu’on a en soi ou pas. Je suis égoïste juste comme il faut, c’est nécessaire quand on joue devant”. La fibre les genes, mais cela ne suffit pas, tient-il a préciser: “Ça se travaille aussi : il faut répéter et enchaîner à l’entraînement, on peut toujours devenir meilleur” Puis, à ceux qui auraient tendance à prendre à la légère la competition belge, le natif de Valence en France de rétorquer : “ Et il ne faut pas croire qu’en Belgique, on bute ( on marque) facilement : ça défend très bien chez vous, le championnat belge est réputé à l’étranger, bien plus que vous ne l’imaginez”. Enfin, le joueur prêté par Cardiff City évoque les mille et une manières de marquer un but et son serial huteur préféré : « Je me fiche de comment je marque, ce qui compte c’est l’efficacité, qu’elle aille au fond.Maintenant, j’ai déjà buté d’un retourné acrobatique, c’est le kif, je le fais souvent à l’entraînement ! Et je n’ai pas d’idole, même si j’aimais bien le Ronaldo brésilien : aucun joueur ne rassemble toutes les qualités, il faut puiser chez chacun et écrire son propre style” Dimanche soir, au stade Le Cannonier il tachera de faire parler à nouveau la poudre contre Mouscron afin de permettre aux Kerels (neuvièmes) de rafler les trois points qui leur permettraient de gagner un ou deux rangs et se rapprocher du top 5.
@Cheikh Mabele