Le sixième épisode de notre nouvelle série étalée sur deux semaines est consacré aujourd’hui au championnat d’ Arabie Saoudite. Stoppée le 14 mars en raison de la pandémie du coronavirus, la reprise de ma Saudi Pro League est programmée pour le 15 août. Avec la poursuite du duel de feu entre les deux clubs de Ryad, Al Hilal (1er) et Al Nassr (2ème).
La reprise. Les autorités sportives saoudiennes ont dit stop dès le 14 mars à toutes à les compétitions sportives en raison de l’épidémie de Covid-19. Le premier cas suspect avait été révélé le 2 mars. Puis, il y eut une première proposition de relance fixée au 18 mai. Mais devant la multiplication des cas de contamination, il a fallu se résigner à reporter le retour du football au 15 août prochain. A noter que plus de 9000 cas de Covid-19 et et une centaine décès ont été signalés depuis l’enregistrement du premier cas.
La situation. Il restait huit journées à disputer quand le gong de fin a été déclenché. A ce stade de l’épreuve, c’est Al Hilal Ryad qui mène la danse avec une avance de six points sur le champion sortant Al Nassr. Les deux géants de la capitale économique, favoris de la course au titre dès son coup d’envoi, ont fait le ménage en reléguant à bonne distance Al Wehda Mecca, Al Ahli et Al Faysaly al Majmaah. Al Ittihad Jeddah, présenté comme un séreux outsider en septembre, est en train de se battre pour éviter d’être dans la charrette des trois prochains relégués au même titre qu’ Al Fatah, Damak et Al Adalllah. Presque un naufrage pour une écurie qui s’était beaucoup renforcée jusqu’en janvier avec l’arrivée de l’attaquant international ivoirien Wilried Bony, ancien pensionnaire de Swansea, Stoke City et Manchester City.
En dépit de ses six point d’avance, Al Hilal est loin d’être à l’abri d’un dretour de son dauphin. En effet, Al Nassr qui s’était imposé (2-1) dès la septième journée sur la pelouse de son rival, doit justement disputer la belle chez lui, le jour de la reprise et pourrait ainsi revenir à trois points en cas de succès. Un tel scénario promettrait une fin haletante, même s’il n’est pas le plus sûr. En effet, Si Al Nassr est une machine à gagner en déplacement ( 8 succès sur les 12 matches disputés ), il est moins convaincant chez lui (5 succès en 10 matches ). Une chose est sûre, ce duel au couteau oppose les deux plus belles écuries du Royaume des Saoud voire du Moyen Orient. Al Hilal, c’est une cohorte d’internationaux étrangers recrutés à coups de millions d’euros, à l’image de Omar Khirbin (Syrie) , Bafétimbi Gomis (France),Andre Carillo ( Pérou), Sébastien Giovinco (Italie) ou Gustavo Cuellar (Colombie). Idem pour Al Nassr qui dispose des Lions de L’Atlas, Nordine Amrabat et Abderazak Hamdallah, du Brésilien Giuliano et du Super Eagles Ahmed Musa acheté sans ciller à Leicester pour 15 millions d’euros !
Les buteurs. Comparée à d’autres championnats arabes, le moins que l’on puisse dire c’est que le Saudi Pro League est un bon terrain de chasse pour les buteurs. Comme en 2018-2019, cette saison c’est la fine gâchette marocaine Abderazak Hamdallah qui est en tête avec 23 buts en 22 journées soit un ratio de 1,1 but par match. Qui dit mieux ? Derrière lui, c’est la foire d’empoigne avec à bonne distance le Syrien Omar Al Somah (16 buts), suivi de l’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais, Bafétimbi Gomis (14 buts) et d’un trio avec 13 buts au compteur composé du Brésilien Romarinho, du Franco-Séngalais Youssouf Niakaté et du Brésilien Carlos Eduardo.
@Chehat Fayçal
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