Dans un entretien savoureux accordé au Daily Mail par Riyad Mahrez dans l’intimité de son salon, l’attaquant de Leicester City revient longuement sur son un été pourri par un transfert qui n’a jamais eu lieu. L’international algérien est convaincu que ses dirigeants n’ont pas fait les choses comme il le fallait et n’ont certainement jamais eu l’intention de le laisser parti. Notamment lorsque l’AS Roma a fait le forcing pour le faire signer: « Ils ne voulaient pas me vendre, a-t-il confié au quotidien londonien, Ils ont dit qu’il n’y aurait pas de problème si quelque chose se présentait, mais en coulisses,ils bloquaient les choses. Ils ont parlé aux clubs mais ils ne se trouvaient pas dans une configuration où ils voulaient me vendre. Mais je suis confiant. Je crois que je vais arriver au sommet. Quand vous avez de la qualité et que vous le montrez il n’y a pas de problème. »
Le natif de Sarcelles en région parisienne a également évoqué la négociation avec Arsenal. Arsène Wenger et le directeur sportif, Dick Law, le voulaient, mais il n’a jamais su la fin de l’histoire. Toutefois, celui qui a également connu un été et un automne compliqués avec l’équipe d’Algérie avec laquelle il ne verra pas le Mondial 2018, affirme être aimanté par le succès et convaincu qu’il aura d’autres occasion de le montrer: » je veux gagner plus de trophées. J’ai toujours eu l’ambition de gagner beaucoup de trophées. C’est ce pour quoi nous jouons. A la fin de votre carrière, ce que vous garderez dans votre tête, c’est le souvenir des trophées gagnés, Premier League, Champions League. Ce sont les seules choses dont tu te souviendras ». Malgré un salaire mensuel porté à plus de 400 000 euros, il est clair que Riyad Mahrez ira voir ailleurs lors du mercato estival 2018. Car il sait que sa soif de trophées ne sera plus étanchée dans le jardin de Leicester.Alors qu’il revient progressivement à son meilleur niveau et se montre à nouveau décisif au grand bonheur des Foxes dirigés désormais par le Français Claude Puel, Mahrez a six mois pour casser la baraque est e rappeler au bon souvenir des grosses locomotives européennes.
@Cheikh Mabele