C’est entouré de son fidèle staff, l’adjoint Yves Colleu , le kiné Joël Le Hir et le préparateur des gardiens, Christian Mas, que le Breton a débarqué en août 2011. Sa mission consistait a donner une place significative à l’équipe nationale d’abord au niveau régional puis au niveau continental. Trois ans après, il peut estimer avoir réussi la première partie du contrat. En effet , les Khanajars (les poignars) se sont qualifiés pour la phase finale de la CAN 2015. Sous sa direction, Oman a disputé et gagné quelques matchs face à de bons adversaires tels le Koweït, la Chine, l’Iran et en accroché d’autres, l’Egypte, la Finlande, la RD Congo ou le Costa Rica.
Franchir le cap du 1er tour à l’Asian Cup
Pourtant, Paul Le Guen ne dispose pas d’un effectif haut de gamme. Le championnat national de 12 clubs est d’un niveau technique assez limité. Les meilleurs joueurs prennent le chemin de l’exil notamment en rejoignant les ligues professionnelles d’Arabie Saoudite, du Koweït ou du Qatar. Cependant, il a pu compter jusque-là sur quelques hommes de base à l’image du gardien de Wigan, Ali Al Habsi (32 ans), du jeune et talentueux défenseur Mohammad Al Maslami (Al Raed) et de l’excellent mileu offensif, Hussein Al-Hadhri (Al Raed, Arabie Saoudite). Le secret de la réussite et de la longévité de Paul Le Guen à Oman trouverait en partie sa source dans la très bonne relation qu’il entretient avec le président de la fédération Khalid Hama Al-Busaidi.
Dans deux semaines, Paul Le Guen aura l’occasion de frapper un grand coup et de confirmer la bonne santé de son équipe en la qualifiant pour le deuxième tour de la Coupe d’Asie des nations en Australie. Face au pays hôte, à la Corée du Sud et au Koweït, l’exploit serait immense.
@fchehat