A tout juste 22 ans, Mohamed Salah incarne déjà l’avenir radieux d’un football égyptien qui n’en finit pas de se chercher un nouveau chef de file après la retraite du légendaire Abou Treika.
Il y a un peu moins de trois ans, Salah évoluait encore à Al Moqaouloun Al Arab (Arab Contractors) dans le championnat national –dont il fut le plus jeune élément à 17 ans- et c’est à ce club que le FC Bâle est venu l’arracher début 2012. Après le drame de Port Saïd, la formation suisse a profité d’un match amical avec la sélection olympique égyptienne, qui préparait les JO de Londres, pour faire signer un contrat de quatre ans au prodige. Un choix judicieux.
Dès sa première saison en Suisse, il remporte le championnat et atteint les demi-finales de l’Europa League contre Chelsea. Un adversaire face auquel Salah va marquer et briller. Huit mois plus tard, au mercato hivernal, l’international égyptien rejoint les Blues contre environ 11 millions de livres. Il inscrit 2 buts pour sa première demi-saison.
5 buts en sélection cette année
Mais c’est surtout en équipe nationale que son influence se fait ressentir, depuis ses débuts en septembre 2011. Salah a déjà inscrit 20 buts en matches officiels, ce qui fait déjà de lui l’un des tout meilleurs buteurs de l’histoire des Pharaons. En club cette saison, il joue très, trop peu. En équipe nationale, le grand public n’a pas encore eu la chance de le découvrir puisque l’Egypte n’a plus disputé de CAN depuis 2010.
Mais Salah est déjà la pierre angulaire de la sélection, son maître à jouer et son buteur. Celui qui fut récompensé par la CAF du titre de meilleur espoir en 2012 est naturellement promis à un grand avenir, pourvu qu’il fasse les bons choix et ne cède pas à la facilité.
Samir Farasha