L’expérimenté technicien belge s’est engagé pour une saison auprès du club libyen, dont l’ambition sera de disputer les play-offs pour le titre.
Décidément, le championnat libyen n’en finit plus d’attirer joueurs et techniciens étrangers, confirmant une attractivité sans doute liée à un contexte interne plus apaisé mais aussi à des conditions financières séduisantes.
Ainsi, et depuis quelques jours, le Belge Luc Eymael est le nouvel entraîneur de l’Ittihad Misrata, un club qui a manqué de peu de disputer les play-offs pour le titre voici quelques semaines. « J’ai été très bien accueilli, nous a expliqué celui qui est également passé par la RC Congo, le Gabon, l’Algérie, le Kenya, le Rwanda, la Tunisie, Oman, le Soudan, l’Afrique du Sud, l’Egypte et la Tanzanie. Misrata est un club très bien organisé, avec de belles installations, une salle de sport et un terrain en gazon naturel.«
Depuis son arrivée, l’ancien coach du Stade Tunisien -son dernier poste, en 2021 – étudie avec minutie les forces et faiblesses de son effectif qu’il doit renforcer en vue de la saison prochaine, dont on ne connaît pas encore la date de reprise. D’ici là, l’équipe continue de se renforcer pendant cette avant-saison : « En Libye, on a le droit à cinq étrangers, donc on regarde si on prend trois nord-africains et deux subsahéliens ou trois subsahéliens et deux nord-africains ». `
Le club a déjà recruté un milieu récupérateur malien, Sidibé, qui évoluait déjà en Libye ainsi que deux Tunisiens : Chiheb Ben Fredj, un défenseur central passé par le CAB et le CSHL, ainsi que Chiheb Zoghlami, un attaquant (ex-Tataouine). « Omwele, un ailier congolais de SM Sanga Balende (RDC) est attendu, poursuit Eymael. L’objectif, cette saison, sera naturellement de se qualifier pour le tour final ».
La saison passée, Ittihad Misrata avait terminé cinquième du groupe B, à quatre points du troisième, Olympic Zawiya. Pas question cette fois de manquer l’une des trois places qualificatives : l’Ittihad, fondé en 1965, est bien décidé à contester la domination des cadors de Tripoli, Ittihad et Ahly…
@Frank Simon