La saison 2018-2019 a délivré ses conclusions dans pratiquement outes les ligues arabes qui comptent; Sauf en Egypte où la Premier League a pris quelques semaines de retard. In fine, on assisté à des confirmations comme en Tunisie mais aussi à quelques révolutions à l’image de ce qui s’est passé en Arabie Saoudite, Qatar ou aux Emirats arabes unis.
Algérie : l‘USM Alger sur le fil
L‘USM Alger avait écrasé la Ligue 1 en première partie de saison en ayant cumulé jusqu’à dix points d’avance sur la concurrence. Mais lors de la phase retour, les Rouge et Noir se sont inexplicablement effondrés au point de ne valider leur titre que lors de la dernière journée. En devançant d’un seul point une belle équipe de la JS Kabylie. Le CS Constantine, champion sortant, s’est contenté de la septième place.
Arabie-Saoudite : Al Nasr a eu la peau d’Al Hilal
C’est dans la dernière et courte ligne droite et au finish que le club d’Al Nassr a détrôné le double champion sortant Al Hilal. La bataille entre les deux géants de Riyad s’est joué effectivement lors de la dernière journée. Pou espérer conserver son trône, Al Hilal, deuxième, qui comptait un point de retard, devait l’emporter sur Al Shabab et espérer un accroc de son rival face au modeste Al Batin. Il n’en fut rien. Al Nasr termine le championnat avec la meilleure attaque (69 buts), la deuxième défense (27 buts ) et la meilleure différence de buts (+42). La campagne de recrutement XXL qui a vu la formation du président Faisal bin Turki bin Nasser signer des joueurs de très haut niveau a donc payé. C’est le neuvième titre du club après ceux remportés en 1976, 1980, 1981, 1989, 1994, 1995, 2014 et 2015.
Egypte : Ahly à un souffle du titre
Il ne reste plus que deux matches au Ahly et trois au Zamalek pour connaître le champion 2019. Les Red Devils ont quatre points d’avance sur les Chevaliers Blancs et ont de sérieuses chances de conserver le titre de meilleure équipe de la Premier League pour la quatrième fois consécutive. Le Zamalek avait pourtant fait la course en tête durant les deux tiers du calendrier mais Al Ahly, qui avait accumulé beaucoup de matches en retard, en raison d’une double campagne africaine, a réalisé une longue série de résultats positifs pour finir par reprendre les rênes de la compétition domestique. Il faut rappeler que l’issue du championnat – les quatre matches en retard – a été reportée au lendemain de la phase finale de la CAN que l’Egypte organisera du 23 juin au 19 juillet. Avec notamment le Classico Ahly-Zamalek prévu le 25 juillet et qui désignera sans doute la champion 2019. Avec un Ahly en pole position.
Emirats arabes unis : Al Sharjah, ce n’était pas du bluff
Ce n’était pas une blague comme certains observateurs avaient pu le croire quand Al Sharjah a pris les commandes de l’Arabian Gulf League (AGL) dès les premières journées. Au grand dam des favoris tradiionnels, Al Ain, champion sortant, Al Jazira, vainqueur en 2017 voire Al Ahli Dubai. Al Sharjah a fit la course en tête du début à la fin de la compétition. Exit les favoris naturels que sont Al Ain et Al Jazira. Al Sharjah est la seule équipe à n’avoir perdu qu’un seul match en 26 journées.
Maroc : Le WA Casablanca n’a pas tremblé
Saison faste pour le Wydad Casablanca. Les Rouge et Blanc qui ont changé d’entraîneur – Faouzi Benzarti ayant remplacé Juan Carlos Garrido en cours de route – ont dominé la Botola Pro même s’ils connurent un trou d’air dans le dernier tiers du championnat. Mais comme ls avaient pris de l’avance, ils ont pu contenir la tentative de remontada de leur ennemi intime , le Raja. Année faste parce que le WAC a atteint la finale de la Ligue des champions. Et après la salade niçoise qu’a été la double manche face à l’ES Tunis tout n’est pas pour la gagne puisque la CAF a décidé de faire rejouer la finale sur terrain neutre après la CAN 2019.
Tunisie : L’Espérance a triplé la dose
L’Espérance de Tunis est un ogre insatiable qui règne sans partage sur le football tunisien. Peu de jours après avoie battu le WA Casablanca en Ligue des champions dans une finale controversée et à rejouer, les protégés de Mouine Chaâbani ont emballé un troisième succès national consécutif trois journées avant la fin de la compétition. Cela s’est passé au lendemain d’une vraie démonstration face à la JS Kairouanise (4-0). Avec huit points d’avance sur l’ES Sahel et neuf sur le CS Sfaxien, les Sang et Or , qui n »ont concédé qu’une seule défaite en 23 journées, ne seront plus inquiétés. C’est le 48e trophée national depuis 1939 pour la formation e Bab Souika : Championnats : 29; Coupe nationale, 15, Super Coupe; 4.
Qatar : Al Sadd a dit stop à Al Duhail
Al Sadd est le nouveau boss de la Qatar Stars League. Il a été sacré champion à une journée de la fin du championnat et a mis fin à cinq saisons de domination de l’omnipotent Al Duhail (ex-Lekhwiya). Le dernier titre national du club dirigé par le prince Mohammed bin Hamad bin Khalifa Al Thani remonte à 2013. Un si long bail! Le succès final d’Al Sadd est en vérité plus net que ne le laissent croire les sept points d’écart avec son dauphin et champion sortant Al Duhail. Les protégés de l’Espagnol Jesualdo Ferreira ont écrasé la concurrence comme le prouvent les chiffres. Al Sadd a la meilleure attaque et de loin avec 94 buts (49 pour Al Duhail) soit un ratio qui dépasse les 4 buts par match, la deuxième défense avec 21 buts encaissés et une différence de buts abyssalement positive (+73 contre + 32 pour Al Duhail).
@Cheikh Mabele
Sont également sacrés champions
Bahrein : Al Riffa. Koweît : Al-Kuwaït.. Liban: Al Ahd. Jordanie : Al Faycali. Mauritanie: Nouadhibou. Oman : Dhofar. Syrie : Jaish
@Cheikh Mabele