La Ligue 1 algérienne est l’avant dernière à clôturer sa saison en sacrant un habitué des trophées, l’ES Sétif. Mais ce n’est pas une exception. Partout en Afrique du Nord et dans le Golfe arabe, il y a eu une prime aux cadors. ES Tunis, Al Ahly, WA Casablanca, Lekhwiya. Round-up de sept Ligues arabes
Algérie
ES Sétif, roi de le décennie
L’ES Sétif a remporté son huitième titre national et devance désormais la JS Kabylie et l’USM Alger vainqueurs à sept reprises. Mal partis lors de la première partie de saison, les Aigles Noirs ont accéléré au début de l’année 2017 et résisté à la poussée de l’USM Alger, du MC Alger voire de l’USM Bel Abbès, un promu audacieux. Sétif est vraiment le club algérien de la dernière décennie puisqu’il a remporté six titres de champion depuis 2007, deux coupes d’Algérie (une troisième est encore possible), une Ligue des Champions en 2014, une Super Coupe d’Afrique en 2015 et une finale de la Coupe de la Confédération en 2009.
Egypte
Al Ahly lache le Zamalek
Al Ahly a conservé son titre et cette fois avec une facilité déconcertante. Les Red Devils ont profité de l’instabilité chronique de leur adversaire traditionnel et vieux rival de la capitale, le Zamalek, pour ne plus laisser la place au doute dès la fin du match aller. Alors qu’il reste encore trois journées à disputer, le club du président Mahmoud Taher a mis 19 points dans la vue des Chevaliers Blancs. Une vraie humiliation lorsqu’on connaît la farouche rivalité entre les deux géants du Caire. Pire, le Zamalek est privé de ligue des Champions puisque la deuxième place est occupé par l’étonnant Misr El Maqassa.
Emirats arabes unis
Al Jazira à la mode néerlandaise
La saison a été passionnante en tête du classement.Si Al Jazira a fini par s’imposer, il faut reconnaître qu’il a été poussé dans ses retranchements par les habitués de la victoire finale que sont Al Ain et Al Ahli. Ce n’est que le troisième titre de l’histoire pour le club d’Abu Dhabi, mais il faut savoir que l’entraîneur néerlandais Henk ten Cate a tout misé sur le championnat et clairement sacrifié la Ligue des Champions. Un choix payant. Son équipe joue bien, marque beaucoup et fait confiance aux jeunes.
Maroc
Le Wydad ne quitte pas le sommet
Le WA Casablanca a dû attendre les cinq dernières journées pour asseoir définitivement sa domination sur la Botola Pro. Si le Raja Casablanca, l’ennemi intime, a bien essayé de s’accrocher au train d »enfer du futur champion, c »est bien l’étonnant Ittihad Tanger qui a consitué le principal danger tout au long de la saison en soufflant fort dans le dos des protégés de Hocine Ammouta. C’est le 14ème du titre du WAC.
Tunisie
L’Espérance revient en force
Cette saison, l’Espérance de Tunis a été vraiment la plus forte. Notamment durant la formule des playoffs où elle a au affronter ses habituels contestataires que sont l’ES Sahel, le Club Africain et le CS Sfaxien. Une domination claire et sans bavure, Respectée par ses adversaires. Un état de forme que le champion confirme en Ligue des champions d’Afrique. Le Club Africain, lui, a sauvé sa saison en remportant la Coupe de Tunisie face à l’US Ben Gardane (1-0).
Qatar
Et de cinq pour Lekhwiya !
Lekhwiya n’avait pas dirigé le titre perdu en 2016 au profit d’Al Sadd. Les hommes de Djamel Belmadi ont pris la tête de la course pour ne plus reculer jusqu’à la fin. Et cela après un impressionnant mano à mano avec les coéquipiers de l’ancienne star du Barça Xavi Hernandez et de Baghdad Bounedjah le deuxième meilleur buteur de la Qatar Stars League derrière le Marocain Youssef El Arabi. In fine, deux points seulement ont séparé les deux équipes. Mais la victoire de Lekhwiya est méritée car l’équipe s’est également bien battue sur le front de la Ligue des Champions. Pour le club du prince Tamim bin Hamad al-Thani,c’est le cinquième titre depuis 2011. De son côté, Al Rayyan, le champion sortant, a été vite larguée et a terminé à 12 points alors qu’ El Jaish a sombré en concédant 18 points.
@Cheikh Mabele