Après deux matches de préparation soldés par une défaite contre la Côte d’ivoire (0-1) et un nul face à la Guinée (1-1), l’heure est au bilan pour les Lions de l’Atlas. C’est Mustapha Hadji, l’adjoint du sélectonneur Badou Zaki, qui s’y est collé. Il s’est attardé sur le moral des troupes en affirmant qu’il y avait un besoin de sérénité afin d’aborder la double confrontation avec le Guinée Equatoriale en novembre . » Dans un groupe, il y a toujours des hauts et des bas. C’est dans la difficulté qu’on se forge le caractère, a-t-il affirmé dans un entretien accordé au quotidien Le Matin, ll y a toujours du positif dans le groupe, mais quand vous sortez de deux matchs amicaux avec de la frustration et du doute, ce n’est pas facile. C’est à nous, le staff technique, d’apporter cette sérénité.Il ne faut pas que ce que nous avons construit pendant un an et demi parte en fumée à cause de ces deux matches amicaux. Il ne faut pas que les joueurs s’éparpillent.Nous avons beaucoup de joueurs et beaucoup de concurrence. C’est là où l’on peut avoir des problèmes, parce que nous avons des joueurs qui jouent dans les mêmes postes. Il faut gérer tout cela avec doigté, parce que c’est de là que peuvent jaillir les problèmes”. Pour l’ancien attaquant de Nancy, la Guinée Equatoriale reste un adversaire à la portée du Maroc, mais il insiste pour dire que c’est à domicile que les coéquipiers de Mehdi Benatia devront faire une grosse différence. Hadji a également reconnu que le problème de l’efficacité offensive n’est toujours pas résolu malgré les efforts que peut faire un attaquant de pointe tel Youssef El Arabi. Le joueur de Grenade cristallisant souvent les critiques des médias marocains. Pour rappel, le Maroc affrontera la Guinée Equatoriale dans le cadre du deuxième tour des éliminatoires du Mondial 2018 les 14 et 17 novembre.
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