Parmi les qualités indiscutables du sélectionneur marocain Badou Zaki on peut citer le sang froid, la persévérance et le parler-cash. Remis en cause par les médias chérifiens, chahuté par une partie des supporters, malgré la double qualification pour phase de groupes des éliminatoires d Mondial 2018 et un sans faute dans les éliminatoires de la CAN 2017, il se défend en faisant un point d’histoire. “Je prends toujours les choses du côté positif, car la critique ne couvre que les perdants, a-t-il confié dans les colonnes d’un magazine de Doha, j’ai vécu la même situation avant de participer à la CAN 2004, où beaucoup de gens pariaient sur mon échec, mais nous avons atteint la finale que nous avons perdu de justesse devant l’équipe du pays organisateur (Tunisie), Je n’ai pas demandé d’excuses ni riposté contre l’instigateur qui avait mis l’opinion publique contre moi, ni boycotté ceux qui m’ont critiqué.Je suis rentré en laissant mes résultats positifs répondre à ceux qui m’avaient critiqué avant de participer à la finale de la Coupe d’Afrique, donc je parie que la même chose va se reproduire. Je vais continuer de travailler sans me soucier des critiques à mon encontre”. L’ancien gardien de but du Wydad de Casablanca et de l’équipe nationale fait la promesse de réaliser les objectifs de sa mission : qualifier le Maroc à la CAN 2017 et au Mondial 2018. Il demande à être jugé à ce moment-là. Pas avant.
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