Le sélectionneur belge de l’équipe de Tunisie n’est pas tendre avec les conditions offertes par la CAN en Guinée-Equatoriale. S’il n’incrimine pas directement le pays organisateur, il décrit néanmoins une situation ubuesque “Moi, je n’avais pas peur d’Ebola » , a-t-il affirmé au quotidien belge Nieuwsblad, parce qu’ici, on vous prend la température tout le temps ! À cause de cette farce, la Guinée a dû tout régler en un mois alors que le Brésil, par exemple, s’est préparé pendant huit ans pour recevoir la Coupe du monde. La Guinée avait des stades mais a dû faire venir des pelouses d’Europe. Et les hôtels, pfff. Ici, nous n’avons finalement que 30 chambres… alors que nous sommes 43. On a dû chercher des bungalows supplémentaires. En plus, les lampes ont tendance à clignoter et il faut prier pour avoir de l’eau chaude. Heureusement, nous sommes venus avec de la nourriture et deux cuisiniers… » Une confession qui rejoint celle de nombreux observateurs : sélectionneurs, techniciens, joueurs ou journalistes. Comme en 2010 en Angola, avec le drame du Cabinda, la Confédération africaine de football (CAF) n’aura cure de ce mécontentement. Pour elle, l’essentiel est sauf. Elle a préservé les droits télé et les sponsors majeurs.
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