Les débuts en Ligue 1 du défenseur axial algérien Djamel Benlamri au sein de l’armada lyonnaise qu’il a rejoint le dernier jour du mercato se sont très bien déroulés dimanche soir face à Lille (1-1) dans un affrontement de cadors. Sur le banc pour commencer, le Fennecs a eu sa chance en deuxième mi-temps quand Rudi Garcia a décidé de sortir Houssem Aouar afin de renforcer la digue défensive d’un OL réduit à dix après la pause suite à l’exclusion du Brésilien Marcelo.
Le champion d’Afrique a alors rendu une copie parfaite à la fin des 40 minutes où il a été sur le terrain. En gagnant tous ses duels, en sauvant son gardien à deux reprises et surtout en ayant un comportement (déjà) de patron, gestes et mots à l’appui, de la défense des Gones. Impressionnant au point de s’attirer les louanges de son exigeant boss technique: « Les trois rentrants sont bien rentrés parce que ce n’est pas facile dans une équipe qui joue à 10 et qui doit majoritairement défendre. Moussa (Dembélé) et Bruno (Guimaraes) ont mes félicitations mais encore plus Djamel parce que c’était ses premières minutes avec l’OL. Il a été top. C’est un guerrier, on l’a pris pour ça. Il nous a très bien aidé ». Mais pour le coach lyonnais, ce n’était pas surprise.Il avait été séduit par le colosse algérien dès les premiers entraînements : » C’est un guerrier et on le voit à l’entraînement. On en a besoin. Il faut que le groupe soit dans cet état d’esprit. Il faut aussi une faim collective pour récupérer les ballons. »
Il faut rappeler que c’était le premier match de Benlamri depuis le mois de mars. De retour dans son pays dès le déclenchement du confinement, le natif d’Alger n’avait pas repris la compétition cet été avec Al Shabab Riyad et a dû forcer la main des dirigeants saoudiens pour reprendre sa liberté. Ce qui l’a amené a signer un contrat d’une année avec une deuxième en option à Lyon le 5 octobre.
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