Le 27 mai 1987 à l’attaquant international algérien du FC Porto, Rabah Madjer, entrait doublement dans la légende. D’abord en devenant le premier footballeur algérien et arabe a remporter la Ligue des champions grâce au succès du club portugais devant le Bayern Munich (2-1). Ensuite, en marquant le but de l’égalisation sur un geste génial qui porte son nom depuis 35 ans. C’est la fameuse « Madjer » .
Sollicité dans le cadre d’un podcast de la série After Galaxy ( RMC) le Fennec la raoonte pour la énième fois en reconnaissant la spontaneité du geste : « On n’a pas le temps réfléchir, surtout quand vous jouez une finale de Coupe des clubs champions pour la première fois. C’était un match plein, difficile, surtout pour nous parce que c’était la première fois que le FC Porto jouait une finale de C1 et moi aussi. C’est facile à comprendre pour ceux qui jouent au football. Quand tu es dans le cœur de l’action, il y a des gestes qui viennent spontanément. Dans ce cas, j’étais dos au but, les défenseurs se repliaient vite donc, je n’avais pas beaucoup de temps pour faire un contrôle, me retourner et frapper. C’était la meilleure solution ».
Le natif de Hussein Dey dans la proche banlieue algéroise ne cache pas sa fierté de voir ce geste perdurer même s’il reconnait qu’il y a qu’aujourdhui ce qu’il appelle des variantes : « Si on veut vraiment être puriste, il faut que le geste soit dos au but. A chaque fois qu’un joueur marque d’un geste similaire, j’entends « à la Madjer ». C’est une immense fierté donc, j’inclus les variantes! Je l’accepte, ça me fait énormément plaisir. » Sacré Madjer !
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