Alors qu’on le disait taiseux, le sélectionneur émirati s’est largement épanché sur le choc de demain contre le Japon, et les chances de son équipe de se qualifier pour les demies.
Mahdi Ali, quel est votre sentiment, à la veille d’affronter à Sydney le Japon, champion en titre ?
Je pense que l’on est heureux d’être en quart ! Je crois aussi que ce sera un match très serré pour nos deux équipes. Evidemment, on espère un résultat positif et on donnera tout pour cela.
Quelles chances attribuez-vous à vos joueurs ?
Notre équipe est prête, il n’y a absolument aucun blessé. Juste un absent, Walid Abbas, qui est suspendu après deux avertissements.
Vous avez bénéficié d’un jour de repos supplémentaire pour ce quart par rapport au Japon. Est-ce important ?
C’est toujours mieux d’avoir 24 heures supplémentaires pour récupérer mais franchement, cela ne fera pas une grande différence.
Depuis quelques jours, il est question d’un intérêt de Manchester City pour votre milieu offensif Omar…
Ecoutez, on se concentre uniquement sur notre match, et on ne pense pas à l’intérêt, supposé ou réel, pour Omar. Après, ce serait bien de voir nos joueurs en Europe, et il en fait partie. C’est un joueur qui a de l’avenir.
Comment voyez-vous ce match contre le Japon ? Fermé, ouvert, tactique, technique ?
Ils joueront certainement un match très ouvert, c’est leur identité. La notre aussi. Après, ce sera aussi un duel aux plans tactique et technique. Ce sera en tout cas un match très disputé.
Est-ce que ce match est le plus important de l’histoire récente des « Blancs » émiratis ?
En ce qui me concerne, même un match amical, je veux le gagner ! On a une super génération, ça fait neuf ans qu’on se prépare et travaille ensemble. Je suis optimiste concernant cette équipe et sa capacité à aller toujours plus loin.
Le Japon n’a encaissé aucun but dans ce tournoi au 1er tour. Vos attaquants possèdent-ils la clé pour tromper cette défense si solide ?
J’espère naturellement que l’on marquera demain. Peut-être que la défense japonaise n’a pas été suffisamment testée lors du 1er tour. Nous jouons de toute façon un autre football que celui rencontré par le Japon en phase de poule.
Craignez-vous ce football d’Asie du Sud-est plus particulièrement ?
Nous avons joué des équipes de cette région par le passé, comme la Corée du Nord, la Chine. Quand j’ai pris les A en 2008, mon premier match était au Japon et on avait perdu 1-0. Je crois qu’on a gagné en expérience contre des équipes de la même région. On a l’habitude de ce type de football. »
@Samir Farasha, à Sydney