Personne ne peu douter de la grande détresse des joueurs algériens qui ont perdu leur trophée acquis en Egypte en juillet 2019 et contraint brutalement – deux défaites quand meme ! – de quitter le tournoi continental en empruntant la porde de derrière. Les prochains jours s’annoncent difficiles pour les Fennecs. Si le sélectionneur, Djamel Belmadi, a dit et redit qu’il endossait cet échec quitte à en faire l’analyse et le bilan dans les plus brefs délais, les joueurs ne sont pas en reste. Ils reconnaissent tous qu’ils ont failli duranr cette quinzaine passée à Douala.
À commencer par Riyad Mahrez. Leur capitaine et star de Manchester City a eu des mots forts et sans concession sur sa propre performance et a promis le retour des joueurs meilleurs : « «On est une équipe qui donne tout. Les conditions ne sont pas faciles. Ce n’est pas pour chercher des excuses mais les conditions sont très difficiles. On a eu du mal à rentrer dans le tournoi. On n’a pas gagné le premier match ce qui nous met tout de suite dans le dur, puis on perd le deuxième et enfin pour le troisième on est déjà presque la tête sous l’eau.La Côte d’Ivoire était plus réaliste que nous. On paie les deux premiers matches et nous n’avons pas été au niveau, moi le premier. J’assume et je prends mes responsabilités. On essaie de tout donner et on perd ce match. Maintenant il faut relever la tête, on était champions d’Afique, aujourd’hui on est en bas, c’est à nous de remonter la pente et de rester soudés. Quand on a gagné on l’a fait en semble, là on perd et on perd ensemble. On sait que les supporters algériens seront toujours derrière nous. Pour ceux qui ne seront pas derrière nous, ce n’est pas grave, en tout cas nous on restera soudés et on reviendra plus fort Inchallah ». Une déclaration en zone mixte habillée de lucidité et d’humilité.
Maintenant tout le monde sait que l’autoflagellation a un sens à condition qu’elle ne dure pas une éternité. L’omportant sera de se remettre au travail après avoir fait l’inventaire de tout ce qui n’a pas marché au Cameroun. Car lles Fennecs seront confrontés en mars à un deuxième et sans doute plus important challenge : remporter la barrage du Mondial 2022 dont il connaîtrons samedi le nom du concurrent.