Si Pep Guardiola a toujours encensé Riyad Mahrez jusqu’à dépenser 68 millions d’euros pour le faire venir à Manchester City n juillet dernier,l’attaquant international algérien découvre le coach quotidiennement au centre d’entraînement et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il le fascine.
Il est notamment impressionné par sa puissance de travail et par son souci du détail et sa recherche de la perfection :« Le truc le plus choquant, c’est son côté bosseur, a confié le natif de Sarcelles dans un long entretien croisé (avec Benjamin Mendy) paru dans les colonnes du magazine Onze-Mondial, il travaille comme un malade. Même quand on gagne les matches 6-1 ou 6-0, il nous dit : ‘’On peut faire mieux, j’ai revu le match hier, on peut s’améliorer’. C’est un bosseur fou. J’ai eu plusieurs coaches et je peux te dire que je n’ai jamais croisé un coach qui bossait autant. Il bosse trop. Il travaille sur les petits détails, sur tout».
Le Fennec donne également un indice sur ce que demande le Catalan à ses attaquants :« Pour les offensifs, il veut juste qu’on se donne à fond aux entraînements et en matchs. Pour le reste, il nous laisse de la liberté. Il est très minutieux sur les replis défensifs. Sinon, offensivement, on est libres. On peut faire ce qu’on veut ». Des choix qui ne peuvent que plaire à un joueur aussi spontané et instinctif que Mahrez dont tous les observateurs prédisent une sensible progression sous la houlette de l’ancien boss du FC Barcelone et du Bayern Munich.
@Cheikh Mabele