On a l’impression que Riyad Mahrez, l’attaquant international algérien de ManchesterCity, et son entraîneur, Pep Guardiola, aiment pratiquer le jeu du chat et de la souris et le » Je t’aime moi non plus ». Et cela depuis que le Fennec a débarqué chez les Citizens en provenance de Leicester City en 2017.
Il faut dire que l’Algérien a souvent connu le chaud et le froid avec le Catalan.Parfois il est cajolé et d’autres fois cantonné sur le banc voire contraint de se contenter de bouts de matches. Ainsi, après avoir été un peu ignoré en début de saison, le champion d’Afrique 2019 a de nouveau la confiance de son coach, joue plus souvent et brille de mille feux.
Notamment depuis la reprise de la Premier League il y a trois semaine. Guardiola vient de saluer ce retour de flamme et rappelle à son attaquant que s’il a retrouvé une place dans le onze titulaire c’est parce ce qu’il est bon et qu’il apporte un plus notable. Rien de plus, rien de moins.
Il y a d’abord la flatterie : « La qualité de Riyad Mahrez est primordiale pour nous, a confié le technicien catalan au lendemain de l’écrasante victoire de son équipe face à Chelsea (4-0) en Coupe d’Angleterre, il aime jouer au football. Son coup franc est fantastique. Il a joué un match exceptionnel. Il n’a jamais perdu son amour pour le football. Dans les matchs importants, Mahrez est fantastique« .
Puis, la mise au point sous forme d’avertissement : « Avant, il ne pouvait pas se plaindre car il ne jouait pas au même niveau qu’aujourd’hui. Ce n’est pas seulement une question de qualité, mais il y a plus dans le football. Et maintenant, il joue vraiment bien depuis que nous sommes revenus de la Coupe du monde ». Une façon de dire à son joueur: Mahrez, tu ne récoltes que ce que tu sèmes. Les deux hommes devront juste se mettre d’accord sur le niveau où est placée la jauge de l’investissement.
@Cheikh Mabele