Manchester City et Pep Guardiola le voulaient. Et Riyad Mahrez a fait des pieds et des mains pour rejoindre les Citizens. L’attaquant international algérien est en place depuis juillet dernier . Heureux et fier d’avoir rejoint un si grand club, il sait, alors que nous sommes à peine au tiers de la saison, que s’installer comme titulaire indiscutable et comme leader va demander plus de temps. Mais il le dit et le répète, il est à Man City avec l’envie de s’inscrire dans la durée. : «Ce n’était pas facile d’arriver ici. De venir dans un club comme celui-ci, a-t-il confié dans un long entretien accordé au magazine saoudien Arab News, vous devez travailler très fort et quand vous le faites cela pourrait ne pas suffire. Vous devez encore travailler plus, être performant, être humble et essayer d’aller plus haut. Et moi, je veux faire encore mieux ».
Comme en écho à de nombreuses déclarations de son entraîneur Pep Guardiola, il sait que le club est prêt à lui accorder le temps nécessaire parce que tout le monde est convaincu qu’il a le potentiel pour aller plus haut. Plus haut que le sommet atteint en trois saisons passées à Leicester City symbolisées par un titre de champion et un trophée du meilleur joueur de Premier League: » Je n’ai ressenti aucune pression lorsque je suis arrivé à cause du prix de mon transfert.Je ne pense pas à ce genre de choses.Je me sens bien maintenant à City, je joue bien en ce moment et nous gagnons des matches. Mais ce n’est pas encore fini et nous devons continuer. La saison est très longue. Pour ma part, je vais essayer d’aider l’équipe à faire cela, à marquer des buts, à faire des passes décisives ». Mais le Fennec, qui se trouve depuis le début de la semaine avec l’équipe d’Algérie pour disputer un match comptant pour la qualification à la CAN 2019, ne veut pas qu’on lui parle de titres individuels. Pour lui, le plus important, » le vrai défi », ce sont les trophées collectifs. En l’occurence un titre de champion d’Angleterre et une Ligue des champions à aller chercher malgré une concurrence féroce.
@Cheikh Mabele