Le jeune milieu offensif de Caen, Aït Bennasser, a au moins deux points communs avec les frères Hadji. Comme Mustapha, l’actuel adjoint du sélectionneur Hervé Renard, et Youssef, toujours joueur en Lorrraine, il a été formé et a porté les couleurs de l’AS Nancy Lorraine avant d’être transféré à Monaco. Et comme ses deux illustres compatriotes hier, il défend aujourd’hui le maillot des Lions de l’Atlas. Absent du dernier match contre la Côte d’Ivoire (2-0) pour blessure, le natif de Tout a vibré lorsque ses coéquipiers ont scellé la qualification pour le Mondial 2018.
Un rêve éveillé pour celui qui était un tout jeune enfant lorsque le Maroc a participé à sa dernière Coupe du monde. Pourtant, il sait tout de ce magnifique pan de l’histoire du football chérifien: » J’avais à peine deux ans ! Mais je connais presque tout du parcours du Maroc dans ce Mondial 1998, a-t-il confié au site lionsdel’atlas.ma, ma famille m’en a beaucoup parlé, j’ai aussi souvent revu des images, je me souviens notamment de ce but inscrit par Mustapha Hadji à Montpellier contre la Norvège. Mustapha Hadji, c’était l’idole de mon papa. Et maintenant, il est mon entraîneur adjoint en sélection. C’est beau ! Ça montre le chemin parcouru. »
Un chemin que Bennasser a bien balisé l’été dernier en prenant le chemin de la Normandie plutôt que de faire banquette à Monaco: « Il faudra que je continue à être performant avec le Stade Malherbe de Caen pour avoir cette chance incroyable de vivre un Mondial sous les couleurs du Maroc. Si j’ai choisi d’être prêté par Monaco à Caen cet été, c’est justement pour avoir du temps de jeu en pensant à ce Mondial. » De la bonne gestion d’un carrière promise à un bel a avenir. Bennasser, c’est la tête et les jambes.
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