Dans le groupe des Lions de l’Atlas qui disputera la prochaine Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun dont Vahid Halilhodzic donnera la liste ce jeudi, il y a la certitude qu’un nom ne figurera pas : celui de Younès Belhanda. Le milieu offensif de Adana Demirsport en Turquie n’a plus jamais fait partie des plans du technicien bosnien depuis les premiers rassemeblements de l’automne 2019.
L’ancienne star du Montpellier-Hérault SC , champion de France en 2012, n’avait pas beaucoup réagi à cette mise à l’écart à ses yeux très injustifiée, car Coach Vahid lui aurait reproché d’avoir rué dans les brancards pour défendre le kiné de l’équipe nationale – en poste depuis 20 ans et apprécié par tous les joueurs – qu’il avait déclassé à son arrivée au pouvoir.
Belhanda vient d’officilaier la rupture sans prendre de gants en affirmant qu’il ne mettrait plus les pieds dans l’antre des Lions tant que le Bosnien en sera le sélectionneur: » Même s’il me rappelle, je n’irai pas, a confié le natif de dans les colonne du magazine français Sofoot, tant qu’il sera sélectionneur, c’est mort. Il y a eu une cassure, il ne m’a pas respecté alors que sportivement, mes performances en club étaient bonnes. En plus, j’ai fait douze ans en sélection nationale, je suis là depuis le début. Je ne suis pas un mec recyclé qui, par exemple, choisit d’abord l’Espagne, puis le Maroc. J’aurais pu choisir la France et je ne l’ai pas fait par amour pour ce pays. Je suis quelqu’un de vrai, j’ai fait les pires déplacements. Lorsqu’il fallait se rendre en Centrafrique ou en Gambie, j’étais là« .
Dommage pour le Maroc de se passer des services d’un joueur aussi talentueux. Dommage aussi pour Belhanda (50 sélections, 5 buts) qui, à 31 ans rendre bien des services à son pays et espérer et enrichir sa carrière internationale en participant à deux moments forts à venir: :la CAN 2021 au Cameroun et peut-être sa deuxième Coupe du monde après celle dsputée en 2018 Russie sous la direction d‘Hervé Renard.
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