A l’instar de ce qui se passe en Algérie et en Tunisie, pour ne citer que ses voisins, le Maroc et sa Botola Pro souffrent chaque saison d’une valse des entraîneurs insupportable qui met à néant toute idée de continuité et de travail à long terme. Pour ce faire, la Fédération royale marocaine de football, en collaboration avec le collège des entraîneurs, a annoncé qu’elle refuserait dorénavant de cautionner cette dérive : «Afin de réglementer la mission des cadres nationaux et garantir la stabilité des relations contractuelles entre ces derniers et les clubs, et après concertation avec sa commission de réglementation, l’Amicale des entraîneurs marocains et la direction technique nationale, la FRMF a décidé, en cas de rupture de contrat avant le terme de la durée stipulée dans l’engagement, de refuser l’octroi d’une nouvelle licence aux coaches ayant déjà entraîné un club au cours d’une saison”. Cela suffira-t-il a stabiliser la situation des techniciens de haut niveau. Ce n’est pas une garantie, car les clubs auront toujours le loisir de limoger un coach et de le remplacer le temps qu’il faut par un intérimaire avant d’avoir à nouveau la possibilité de recruter.
@Cheikh Mabele