Depuis vendredi dernier, il est de retour ! Mohamed Boudrika est de nouveau président du Raja de Casablanca à la suite de son élection au cours de l’assemblée générale ordinaire puis extraordinaire du club.
Le nouveau patron du Raja était en course contre Said Hasbane, et succède à Aziz El-Badraoui démissionnaire, à la suite de la crise de résultats des Verts, éliminés en quarts de finale de la LDC africaine par le Ahly du Caire et seulement sixièmes en Botola.
Parti en 2016, Boudrika -qui avait notamment conduit le club en finale de la CDM des clubs en 2013- débarque dans un club en proie à mille soucis.
Outre la situation sportive peu reluisante compte tenu des ambitions de l’été dernier, Mohamed Boudrika va vite devoir retaper financièrement le club, criblé de dettes.
Pas sûr non plus qu’il continue de faire confiance au staff technique actuel. A ce sujet, le Tunisien Mondher Kebaier, absent actuellement (officiellement convalescent) est pour l’heure remplace par son adjoint Khalid El Mouelhi.
Selon le quotidien marocain « Le Matin« , Boudrika était en début de semaine à l’entraînement où il a tenu un discours fort, rapporté par nos confrères :
« Le premier point auquel nous tenons beaucoup au niveau du bureau dirigeant est la discipline. Il y a eu des retards et quelques absences dernièrement… Cela ne sera plus toléré ! »
Le Président a également exhorté son équipe à sortir un gros match en demi-finale de la Coupe du Trône, prochainement, contre le Wydad.
« Nous n’avons plus le droit de perdre aucun match… Nous allons construire l’avenir à partir de ces prochains matchs. J’espère que vous avez saisi le message. »
Boudrika s’est également engagé à verser salaires et primes de signature en retard, avant d’aller jouer la Coupe arabe (trophée King Salmane de l’UAFA) en juillet en Arabie saoudite. Pourra-t-il tenir cet engagement ?
Autre dossier sur lequel il est attendu, Boudrika devra regagner au plus vite la confiance des supporters, en particulier des Ultras, qui n’ont accordé leur soutien à aucun candidat avant l’élection…
@Samir Farasha