Le gardien de but des Lions de l’Atlas, Yassine Bounou, ne cache pas sa joie, voire son excitation, de croiser le fer avec l’équipe d’Espagne en huitième de finale de la Coupe du monde. Et ce pour au moins trois raisons.
D’abord parce que l’occasion est rare puisque c’est seulement la deuxième fois en 36 ans que le Maroc atteint ce niveau de la compétition planétaire.
Ensuite parce que la Roja fait partie du ghota européen et mondial. Enfin, parce que le keeper chérifien évolue depuis six saisons en Liga dont trois sous les couleurs du FC Séville.
Ce choc contre les Ibériques peut marquer pour longtemps l’histoire du football marocain. A fortiori s’il se termine par un succès et un billet pour les quarts de finale :
« Nous voulons à nouveau rendre nos fans heureux. Nous nous préparons consciencieusement », a confié le natif de Montréal dans les colonnes du magazine spécialisé espagnol as.com.
« Le Maroc progresse en Coupe du monde à chaque match qui passe et nous arriverons sûrement de bonne humeur pour le duel face à l’Espagne. Cette équipe va nous obliger à jouer à notre meilleur niveau. C’est un football très compétitif « .
Yassine Bounou est clairement focalisé sur cette symbolique idée de marquer un peu plus l’histoire de son pays : » Nous devons être préparés mentalement et physiquement à cela. Nous sommes déjà entrés dans l’histoire en atteignant les huitièmes de finale.
Mais nous en voulons plus. Éliminer l’Espagne serait entrer dans l’histoire de cette Coupe du monde et aussi du football dans notre pays ».
Affronter en compétition officielle les Champions du monde 2010 et double champions d’Europe (2008 et 2012) n’est pas une première pour la sélection dirigée depuis juillet dernier par Walid Regragui.
Le Maroc avait en effet fait beaucoup souffrir cet adversaire lors du Mondial 2018 en signant un superbe nul (2-2) qui aurait pu se transformer en une victoire sans que personne ne puisse trouver à redire.
@Fayçal CHEHAT