Au Maroc où il est arrivé cet été pour succéder à Hervé Renard, le technicien franco-bosnien Vahid Halilhodzic ne déroge pas à sa façon de faire. Basée sur un discours sans circonvolution et tranchant. Comme il l’a fait en Algérie six ans plus tôt, il a opté pour un état des forces et des lieux.Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier n’est pas reluisant selon lui. Notamment concernant le niveau des joueurs locaux.
Un examen cruel alors que le Maroc avait remporté haut la main le CHAN qu’il avait organisé en janvierr-février 2018: » J’ai déjà convoqué une dizaine de joueurs locaux, a commenté coach Vahid en conférence de presse, c’est la preuve que je ne suis pas contre la présence de ces éléments en sélection ».
Avant de dérouler sa démonstration : « J’ai déjà assisté à cinq matches du championnat et j’en ai vu dix à l’écran. Ce que je peux dire, c’est que le joueur local manque en rapidité, en puissance et en rigueur tactique. Quant vous comparez Hakimi à ces joueurs, vous avez l’impression que le premier joue au foot et que les autres pratiquent un autre sport. Pendant les entraînements, les joueurs portent des puces qui nous renseignent sur l’effort fourni et la puissance de chacun, c’est ce qui nous permet de constater cet écart entre des joueurs évoluant en Europe et ceux du Maroc ».
Après un tel constat doit on penser que l’ancien coach de Paris SG et du FC. Nantes va se concentrer principalement sur les joueurs évoluant dans les grandes écuries européennes ? Prochain test mardi soir à Tanger face au Gabon avant les grandes manoeuvres de la CAN 2021 qui débuteront en novembre prochain.
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