Depuis le retour du Mondial où il a té sacré champion du monde avec les Bleus sans avoir joué, le défenseur axial Adil Rami (33 ans ) n’a pas mis un pied devant l’autre et a failli disparaître de la circulation. Son corps miné par les blessures. Depuis l’été, il n’a disputé que 13 matches toutes compétitions confondues avec l’Olympique de Marseille. Alors qu’il entrevoit enfin la lumière, il est revenu sur ce long passage à vide ; « J’ai eu un burn out. J’ai tout essayé, même un coach mental, a-t-il expliqué dimanche soir au micro de l »émission Le Canal Football Club, j’ai essayé de comprendre. L’odeur de la pelouse, je ne la ressentais plus. Je n’avais même plus envie de taper les attaquants. Je me forçais, mais je n’y arrivais pas ».
Le natif de Bastia avoue que cette mauvaise passe a eu des répercussions même en dehors des terrains : ‘Parfois j’ai même été agressif avec des gens qui me demandaient des photos, des gens qui me filmaient sans me demander. J’étais aigri, avec mon entourage, avec les gens qui étaient autour de moi, chose que je déteste montrer ». In fine, le Franco-Marocain estime que la mauvaise période traversée était un mal pour un bien. Cela l’a requinqué. Il a de nouveau faim: « Aujourd’hui, je suis content d’avoir été blessé, c’est bizarre mais je suis content d’avoir été aussi longtemps de côté, parce qu’aujourd’hui j’ai enfin faim. Après les entraînements, je vais faire de la boxe ou du cross fit, ça ce n’est pas bon pour les attaquants ! ». Cele tombe bien, l’équipe de Marseille va avoir besoin de sa grinta alors qu’elle tente une remontada au classement de la Ligue 1.
@2022mag.com