Depuis l’arrivée de Michel sur le banc de l’Olympique Marseille, le milieu offensif marocain Abdelaziz Barrada joue un peu plus même s’il a été repositionné sur le côté comme milieu relayeur. Il est bien placé pour comparer la façon de faire de l’Espagnol et celle de son prédécesseur l’Argentin Marcelo Bielsa. Il commence par dédouaner Michel à propos de l’inconstance de l‘équipe : « Ce n’est pas pour lui lécher les bottes mais qu’est-ce qu’il peut y faire ?, s’interroge-t-il dans les colonnes de l’Équipe, les buts encaissés à domicile arrivent d’erreurs individuelles. Il a essayé plusieurs compositions, tous les joueurs, à différents postes parfois. Il nous soutient, il fait tourner”. Avec Bielsa, cela n’était apparemment pas la fête tous les jours: “Quand t’étais sur le banc, tu avais juste le droit de fermer ta gueule. Le lundi, son équipe était déjà faite. En plus, c’est quelqu’un qui n’était oas très proche de nous, contrairement à Michel. Bon, conclut le Lion de l’Atlas, c’est sa façon de faire. Elle a marché les six mois premier mois. Ce sont deux méthodes différentes. “ Comme la méthode espagnole semble plus fonctionner à l’extérieur, Barrada n’a plus qu’a espérer s’imposer dimanche soir à Bordeaux, une ville où les Marseillais n’ont plus gagner depuis 38 ans, afin de raccrocher le wagon des prétendants aux places européennes.
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