En signant un contrat de quatre ans comme sélectionneur des Emirats arabes unis alors qu’il vient de fêter ses 66 ans, Bert van Marwijk a pu surprendre pas mal d’observateurs. Limogé injustement de de son poste à la tête des Green Falcons saoudiens qu’il venait de qualifier pour le Mondial russe en novembre 2018, on pouvait l’imaginer à l’abri d’une nouvelle expérience au Proche Orient.
Alors, ourquoi ce choix des Emirats ? Le Néerlandais affirme avoir été clairement encouragé par la perspective de disputer à un troisième mondial : « J’ai eu l’expérience d’aller deux fois en Coupe du Monde. La première fois en 2010 , avec les Pays Bas, et nous avons fini deuxièmes. La deuxième fois, c’était en 2018, avec l’Australie et nous avons été un peu malchanceux même si nous avons très bien joué. Mon but est donc d’aller à la Coupe du monde pour la troisième fois ».
Voilà qui a le mérite d’être clair. Mais avec quelle assurance ? L’ancien entraîneur du PSV Eindhoven dit se fier à son flair, mais il estime aussi que les Emirats arabes unis disposent d’un vrai potentiel : « Je dois avoir un bon sentiment quand je signe un contrat. Et. cette fois, je l’ai ce bon sentiment. J’ai eu l’occasion d’affronter quatre fois les Emirats quand j’entrainais l‘Arabie Saoudite et j’ai vu le potentiel. J’ai aussi entendu dire qu’il y avait de jeunes talents, alors je suis impatient de savoir à quel point ils sont bons. Je sais que l’équipe a quelques très bons joueurs. Les EAU ont quelques armes. C’est la chose la plus importante. Je n’aurais pas signé pas là, si je n’avais pas perçu ce potentiel ».
Jeudi soir, sa future équipe ( il ne sera aux commandes qu’ à la fin du mois de mars) lui a déjà souhaité la bienvenue en s’imposant face à son ancienne équipe, l’Arabie Saoudite (2-1) dans un match amical disputé à Abou Dhabi. les buts ont été inscrits par Banda Mohammed (54′) et Ali Mabkhout 62′). Dimanche, les Emirats affronteront la Syrie.