Il est connu dans le milieu des entraîneurs comme n’ayant pas sa langue dans sa poche. Adel Amrouche, recruté par le MC Alger après son expérience avortée à la tête de la sélection libyenne, a déjà goûté à l’impatience qui règne dans un club de Ligue 1 algérienne et notamment quand il s’ait du plus vieux et du plus populaire d’entre eux.
Sentant le doute accompagner son arrivée chez le Doyen, le natif de Kouba à déjà sorti la grosse artillerie en fustigeant cette méfiance qui entoure le technicien algérien sans son propre pays: » Ce qui me met en rogne, c’est que certains journalistes veulent me donner une leçon de football, a-t-il confié au dite competition.dz à la veille du départ de son équipe pour Riyadh où elle doit affronter en huitième de finale aller de la Coupe arabe Al Nassr, un cador de la Saudi Pro League, il ne faut pas mélanger les rôles. Ils croient que je suis un émigré, mais même si je suis parti, je connais bien la mentalité d’ici. Certains veulent semer la zizanie, c’est l’ami d’un coach ou d’un joueur ».
Amrouche reproche aux suiveurs de la Ligue 1 de d’être plus indulgents et de faire plus de courbettes lorsqu’ils ont affaire à un entraîneur étranger : » J’ai 30 ans sur le terrain et ce qui m’énerve, c’est quand on parle avec Renard, Courbis ou Casoni, c’est avec un grand sourire et avec moi, non. J’ai cru qu’on allait m’agresser à la fin du match contre la JS Saoura. Premier match et déjà les critiques ont commencé. Adjali voulait travailler et ils l’ont brisé, même chose pour Neghiz. Pourquoi on malmène le coach algérien. Amrouche a fait son chemin à l’étranger et demain, je peux partir là où je veux. Ça me fait de la peine de voir l’entraîneur algérien marginalisé ». Il faut rappeler que Adel Amrouche (50 ans ) a connu une première expérience finie en eau de boudin avec l’USM Alger. Il avait tenu un mois à cheval entre juillet et août en pleine préparation de la saison 2016-2017.
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