L’entraîneur du MC Alger, Bernard Casoni, a reconnu avoir pensé à démissionner il y a quelques jours Et les résultats n’y sont pour rien puisque tous les signaux sont au vert tant au niveau national, où le club est encore encours pour le titre, qu’au niveau international avec une place validée pour la phase de groupes de la Ligue des champions.
Non, ce qui a fait réfléchir l’ancien entraineur de Marseille c’est la flambée de violence entre fans du MCA et ceux du CS Constantine déclenchée lors de la demi-finale de la Coupe d’Algérie contre la JS Kabylie délocalisée dans la capitale de l’Est algérien : «Je suis toujours contre la violence. D’ailleurs, si j’ai songé à la démission, c’est à cause de ce qui s’est passé à Constantine, a-t-il confié en conférence de presse d’avant match face au Nasr de Hussein Dey, après ces incidents, j’étais dégoûté du football, et ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer. Je suis pour combattre ce fléau, car on est adversaires pendant 90’, mais après, on est des amis qui se respectent ».
Une ambiance malsaine autour du doyen des clubs algériens qui risque de mettre par terre tous les efforts consentis des mois pour faire du MCA une équipe respectée pour son efficacité et son jeu spectaculaire comme le montrent les foules qui se pressent au stade du 5 juillet depuis le début de la saison. Quand le club… n’est pas condamné au huis clos.
@2022mag.com