Badou Zaki, 59 ans, l’ancien gardien de but international marocain et ex sélectionneur des Lions de l’Atlas, aime la Ligue 1 algérienne. En effet, après passé une moitié de saison ebouriffante en 2017 qui l’avait vu mener le CR Belouizdad à la victoire en Coupe d’Algérie, il vient de signer un bail d »une saison avec le MC Oran, cinquième de l’édition 2018. Il remplacera le Tuniso-Helvète Moez Bouakaz. Avant de rejoindre les Rouge et Blanc du président Ahmed Belhadj dit « Baba », Zaki avait failli prendre en charge le destin de l’ USM Alger.Mais la négociation avait échoué. Son nom avait été cité encore dans la succession de Abdelhak Benchikha à la tête de l’ ES Sétif.
Une chose est sûre, en dehors des rasons strictement professionnelles end e carrière, le retour de Zaki confirme la sincérité de son émouvante déclaration teintée de politique faite aux Algériens peu avant son départ de Belouizdad en mai 2017: : «Je remercie tous les Belouizdadis et tous les Algériens pour l’accueil qu’ils m’ont réservé à mon arrivée et au traitement exceptionnel auquel j’ai droit depuis que j’ai mis les pieds à Alger, avait-il confié ému aux larmes, d’ailleurs, très sincèrement, je ne me suis jamais senti étranger en Algérie et à travers ce passage de quelques mois j’ai confirmé que le football peut faire ce que des hommes politiques n’ont pu réaliser, à savoir rapprocher les peuples algérien et marocain ». A Oran, le natif de Sidi Kacem se sentira encore plus chez lui. La frontière avec son pays de naissance n’est qu’ à deux heures d’autoroute.
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