L’élimination de l’Algérie du Mondial 2018 et les piètres prestation des Fennecs contre la Zambie (1-3,0-1) puis face au Cameroun (0-2) ont laissé des traces. Le débat ne fait commencer surtout après le limogeage du sélectionneur Lucas Alcaraz. C’est ainsi que le défenseur axial Carl Medjani, qui a annoncé sa retraite internationale, parce que déçu de l’évolution des choses dans le groupe est revenu sur la genèse de la descente aux enfers de la bande à Riyad Mahrez. Pour le joueur de Sivasspor, les responsabilités sont partagées . «Il est clair que les changements d’entraîneurs ne pouvaient en aucun cas être un facteur positif pour la sélection, a-t-il confié au micro de la radio nationale algérienne, Les sélectionneurs viennent et ne restent parfois pas plus de trois mois. Il ne faut pas dédouaner aussi l’ancienne fédération, par rapport à ses erreurs. Elle est tout aussi responsable de la situation dans laquelle se trouve actuellement la sélection nationale.»
Voilà une pierre dans le jardin de l’ancien président de la Fédération, Mohamed Raouraoua qui avait recruté successivement le Serbe Milovan Rajevac puis le Belge Georges Leekens. Pour le natif de Lyon , il est clair que le départ précipité du technicien français Christian Gourcuff a été le début de la chute libre :«Le départ de Gourcuff a été préjudiciable pour la sélection. Il est parti au mauvais moment. On commençait à bien se sentir avec lui et sa stratégie commençait à payer, mais malheureusement, il est parti. » Que cette sortie publique d’un ancien cadre de la sélection respecté dont la probité et l’engagement n’ont jamais fait défaut puisse permettre au débat d’aller dans la bonne direction dans l’intérêt de l’avenir de la sélection algérienne.
@Cheikh Mabele