Annus horribilis pour le défenseur international Adil Rami. Blessé ou mis sur le banc par Rudi Garcia, il a connu quasiment une saison blanche à Marseille. Avant d’être licencié par la direction olympienne pour faute grave alors qu’il lui restait deux ans de contrat. Il lui est reproché d’ avoir manqué un entraînement et s’être rendu sans avertir le club de sa participation à Fort Boyard.
Une situation qui aurait pu déstabiliser d’aucuns, mais pas le Franco-Marocain de 33 ans qui se dit prêt à la relance d’une carrière dont il n’a pas a rougir. Il a tenu donc à rassurer ses fans, alors qu’il reste dix jours avant la clôture du mercarto: » Tout est possible, a-t-il confié alors qu’il était l’invité de RMC, le plus important, c’est le football, sentir la pelouse. Chambrer, être chambré. Avoir de l’adrénaline, de la compétition. Je sais que mes agents ont beaucoup d’appels. J’attends tranquillement ».
Une chose est sûre, le natif de Bastia est dans une position de revanchard : « Je ne sais pas encore si je vais rester en France, a-t-il ajouté mais j’ai envie de donner tort à certaines décisions prises par certains dirigeants. Je reste serein, que ce soit en France ou à l’étranger. Je suis partant pour le combat. Je suis prêt à redevenir le Adil Rami, que vous connaissez. J’avais déjà en tête une revanche à prendre par rapport à la mauvaise saison que j’avais faite. Mais du coup, on m’a coupé l’herbe sous le pied. Aujourd’hui, je suis libre et déterminé ».
Selon les derniers bruits du marché, au moins cinq clubs se seraient renseignés en vue de le recruter : un club turc, Fenerbahçe, trois formations françaises, Nice, Rennes et Toulouse et une mexicaine, en l’occurrence les Tigres où évolue depuis quatre ans , avec bonheur, un ancien olympien… André Gignac.
@2022mag.com