Même s’il poursuit son séjour en Russie où il déguste sans modération la deuxième phase du Mondial dont le Maroc a été écarté, Hervé Renard, ne peut pas ne pas être au courant de tout ce qui se dit concernant son avenir professionnel et les multiples destinations où tout le monde veut bien l’envoyer. Il est finalement sorti du silence en s’expliquant dans un média marocain: « Plusieurs choses sont possibles dans le monde du football, a-t-il confié à la chaine 2M TV, parfois, il y a des dirigeants qui ne sont pas satisfaits de leurs coaches et qui décident de les remplacer. Il peut y avoir aussi un désir de partir de la part du sélectionneur. Pour l’instant, on n’en est pas là. On verra ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Mais aujourd’hui, personne ne peut parler en mon nom ».
Avant de balayer d’un revers de la main certaines concernant de présumés différents qu’il aurait avec son adjoint voire avec le président de la FRMF : « La situation est très claire, j’ai un contrat jusqu’en 2022, je remercie Faouzi Lekjaa, mon président, qui a tout mis en oeuvre pour que on puisse réussir et je n’ai pas eu le moindre problème avec Mustapha Hadji. Je pense que je n’aurai jamais de problèmes avec lui. Il ne faut pas créer des embrouilles là où il n’y en a pas ». En attendant de savoir ce que le natif d’Aix-les-Bains décidera à la fin du mois de juillet, certains faits sont avérés. L’Algérie, l’Egypte, le Japon, le Sénégal et surtout le Qatar qui pourrait lui faire un pont d’or sont suspendus à sa bouche. Sacré chemin parcouru et sacrée dimension prise par l’homme à la chemise blanche immaculée qui a mené la Zambie à son premier titre continental en 2012.
@Cheikh Mabele