Si de nombreux techniciens et dirigeants du football européen, à l’image du coach d’Arsenal, Arsène Wenger, se disent inquiets de voir la Chine débouler dans le football mondial avec un pouvoir financier en apparence sans limite, l’entraîneur du FC Barcelone se réjouit clairement de cette arrivée qui ouvre de nouvelles perspectives aux footballeurs du monde entier: « Je trouve fantastique qu’un joueur décide d’aller en Chine pour gagner de l’argent, s’est réjoui Luis Enrique en conférence de presse, Dans toutes les professions, y compris la vôtre ( ndlr, la presse), quand vous changez de poste, vos amis vous félicitent et vous demandent combien vous allez gagner. A l’inverse, quand c’est un footballeur ou un entraîneur qui fait la même chose, c’est un mercenaire, un traître. C’est curieux. On ne peut pas être footballeur ou entraîneur et vouloir gagner de l’argent ». Discours cash qui détonne dans le milieu. Toutefois, le boss de l’équipe catalane a botté en touche lorsqu’il lui a été demandé si une carrière en Chine l’intéressait : « Je ne sais pas. Pour tout ce qui a trait à mon futur, je ne sais même pas ce qui va se passer la semaine prochaine, alors imaginez pour les saisons à venir. Mon contrat est merveilleux, je me trouve très bien valorisé ». Avec une fiche de paie très conséquente et une équipe qui vise chaque année le titre en Liga, le meilleur championnat européen, et la victoire en Ligue des Champions, le natif de Gijon est encore jeune (46 ans) et loin d’être lassé de la très haute compétition pour aller travailler dans l Chinese Super league.
@Cheikh Mabele