Depuis son arrivée au Milan AC en provenance du modeste et au lendemain d’une formidable victoire en Coupe d’Afrique des nations en 2019, le milieu relayeur algérien, Ismaël Bennacer, 22 ans, a pris une dimension impressionnante et est devenu le coeur battant au centre du jeu des Rossoneri. Mais tous ces derniers mois, au fil de son ascension fulgurante, la rumeur n’a jamais cessé de l’envoyer ailleurs en Europe.
l est vrai qu’au moins trois clubs, Manchester City, le Paris SG et le Real Madrid, excusez du peu, le suivent de près et n’attendent que la bonne occasion pour le piquer au leader actuel de la Serie A. Mais pour le moment le natif d’Arles (23 ans le 1er décembre ) ne fait que botter en touche et insiste pour dire son bonheur d’être là ou ll se trouve. Il l’a fait encore une fois en milieu de semaine à quelques heures du match retour de l’Europa League contre Lille (1-1). Interrogé pour savoir si la clause de libération estimée à 50 millions d’euros pourrait dissuader les candidats à son recrutement, le Fennec a répondu : « Je ne suis au courant de rien, ma mission se limite à tout donner sur le terrain, je travaille, je suis au service de l’AC Milan. Ma concentration est sur mon club où je me sens super bien. Après, l’intérêt des grands clubs m’honore. La clause ? Je n’y pense pas, assurait-il à ce sujet mercredi. Je suis très heureux ici ».
Inlassablement, l’Algérien répète qu’il est heureux d’évoluer avec le groupe entraîné par Stefano Pioli et d’être le coéquipier de l’immense capitaine Zlatan : « Je suis content car je joue beaucoup et j’apprends beaucoup sur le terrain. Si l’on regarde le joueur que j’étais la saison dernière, je n’étais pas le même. Ibrahimovic me fait devenir un joueur bien meilleur, il demande toujours à tout le monde d’être exigeant. Il me parle et m’aide beaucoup ». Une chose est sûre, lié au club jusqu’en 2024, Bennacer restera fidèle aux Rouge et Noir au moins jusqu’au 30 juin 2021. Son objectif d’aider le Milan AC à renouer avec le Scuddetto dont il n’a plus senti le parfum depuis 2009. Un bonheur qui commence à dater.
@Cheikh Mabele