Badou Zaki, sélectionneur de l’équipe du Maroc, est presque un homme heureux d’affronter la Guinée Equatoriale lors du deuxième tour des éliminatoires du Mondial 2018 : «Il faut être objectif et dire que le titrage au sort a été clément. Il nous a désigné l’adversaire qu’on espérait. Quand on observe les adversaires potentiels du Maroc, on ne peut que se réjouir d’avoir hérité de la Guinée équatoriale « , a-t-il confié après le tirage au sort effectué à Saint-Petersburg. « C’est vrai que nous nous préparons pour affronter n’importe quel adversaire, mais on espère toujours affronter tel ou tel adversaire et éviter d’autres. La Guinée équatoriale faisait partie des adversaires que nous avions espéré rencontrer. “ Mais toute en repentant que son équipe n’avait rien à craindre des Guinéens, l’ancien gardien de but des Lions de l’Atlas tempère un peu son enthousiasme en ajoutant: “je ne dis pas cela pour minimiser le mérite de l’adversaire. Cela étant, la double confrontation avec cette équipe ne sera pas une partie de plaisir. La Guinée équatoriale est un adversaire que nous respectons beaucoup. Un adversaire dont il faut se méfier. Il a atteint la demi-finale de la dernière Coupe d’Afrique des nations et a terminé la compétition à la quatrième place. La Guinée équatoriale est une équipe qui développe du beau football et qui dispose de très bonnes individualités.” Il est rare qu’un entraîneur tienne un discours sans langue de bois comme l’a fait Zaki. Mais cette franchise est une arme à double tranchant. L’opinion marocaine et les médias seront impitoyables en cas d’échec.
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