Aziz Bouderbala a le pressentiment que les Lions de l’Atlas vont réaliser une grosse performance durant le Mondial 2018 que la Russie organisera du 14 qui au 15 juillet.Bien sûr, certains auront la tentation de rétorquer que l’ancien joueur du Racing de Paris et du WAC est partie prenante puisqu’il occupe le poste de directeur sportif de l’équipe nationale marocaine. D’autres diront que justement il faut le croire parce qu’il vit au milieu du groupe et qu’il sent le coeur battre : « Je suis confiant, a-t-il martelé dans un entretien accordé au quotidien marocain Le Matin, j’ai suivi l’équipe nationale depuis deux ans. J’ai été près des joueurs et du staff technique, j’ai senti chez eux l’envie de partir loin dans cette Coupe du monde. On a le premier match contre la sélection d’Iran. Si on le gagne, on a de fortes chances de battre le Portugal lors du second match ».
Dans l’esprit de l’ancien international aux 47 sélections, il est clair que le premier match sera décisive. Le natif de Casablanca aime d’ailleurs faire appel à l’histoire et le scénario écrit par le Maroc lors du Mondial 1986 » On a un défi qu’on doit relever comme on l’avait fait en 1986. À l’époque, on avait hérité du groupe de la mort aux côtés de l’Angleterre, la Pologne et le Portugal. Aujourd’hui, c’est pareil. On a hérité d’un groupe hyper difficile avec l’Iran, champion d’Asie, le Portugal, champion d’Europe, et l’Espagne, ancien vainqueur de la Coupe du monde en 2010. La mission des Lions de l’Atlas ne sera pas facile, mais on a les moyens de rivaliser avec ces équipes et passer au second tour ». Tous les fans marocains prient pour que l’histoire donne raison à Bouderbala. Il faut se souvenir qu’en 1986 les Lions de l’Atlas ont été la première équipe arabe et africaine a atteindre les huitièmes de finale avant d’être éliminés de justesse par l’Allemagne (0-1). Seront-ils la quatrième sélection du continent, après le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010) à atteindre les quarts de finale ?
@Cheikh Mabele