L’entraîneur Vahid Halilhodzic a le bonheur d’avoir fait son métier sur trois continents, Europe, Afrique et Asie, et dirigé trois sélections, deux africaines, Côte d’Ivoire et Algérie, une asiatique, celle du Japon. Il est donc bien placé au jeu des comparaisons. Sur les plans technique, physique et mental. « J’ai officié en Afrique , a-t-il confié dans les colonnes du site fifa.com, et j’ai constaté que les joueurs étaient forts physiquement, ce qui leur permettait de s’imposer sur le terrain. En Afrique du Nord, les joueurs sont excellents techniquement et individuellement. Toujours sans langue de bois, le Franco-Bosnien avoue: « Au niveau de la discipline, je préfère le Japon, où je n’ai rencontré aucun problème avec les joueurs de ce côté. Chaque pays et chaque région possède ses points forts et ses points faibles ou, plus exactement, des caractéristiques footballistiques spécifiques ».
Privé par les dirigeants ivoiriens du Mondial 2010 alors qu’il avait qualifié les Éléphants, coach Vahid s’est largement rattrapé en réalisant une superbe campagne avec les Fennecs algériens en 2014. Il espère faire le voyage de Moscou dans un an: « Mon premier objectif reste la qualification pour Russie 2018. Si nous allons en Russie, j’espère réussir le même parcours que celui de l’Algérie au Brésil. J’ai vécu quelque chose d’exceptionnel avec les Fennecs au pays de la samba ». C’est bien parti pour l’ancien entraîneur du Paris SG puisque le Japon occupe la première place du groupe B des éliminatoires zone asie. Son équipe devance l’Arabie Sooudite à la différence de buts et possède quatre points d’avance sur l’Australie. Il faut rappeler que les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés directement alors que les deux troisièmes s’affronteront en barrages.
@Cheikh Mabele