Aisément qualifié pour le Mondial 2018 , le Sénégal n’est pas avare d’ambition. Il s’est clairement fixé le dernier carré comme objectif. Avec la ferme intention de faire mieux que lors de sa première participation au rende-vous mondial en 2002 où il avait atteint les quarts de finale (ndlr, éliminé par la Turquie, 0-1) après avoir battu (1-0) la France au premier tour. Cette performance très élevée est demandé par le ministre des Sports himself: « Nous devons avoir nos objectifs – ces objectifs sont d’arriver au second tour et de faire mieux qu’en 2002, a confié Matar Ba au micro de la BBC Sport, les demi-finales sont réalisables, car aujourd’hui le football n’est pas européen, africain ou américain, il est mondial. Regardez les plus grands championnats du monde – en Angleterre en Italie, partout – il y a des sénégalais qui y évoluent et parfois au sein de grandes équipes. Donc nous pouvons rivaliser avec n’importe quelle équipe ».
Le dirigeant sénégalais estime d’ailleurs cet objectif raisonnable : « Nous sommes ambitieux, mais nous sommes aussi raisonnables et nous allons donc fixer un objectif réalisable ». Pour Matar Ba, il ne s’ agit pas de comparer la génération 2002 et celle de 2018, mais à l’évidence que la bande a Sadio Mené est en avance : « Ce n’est pas la même chose – nous ne pouvons pas les comparer,Chaque génération fait son travail et cette génération veut faire mieux que l’équipe de 2002. Nous avons une excellente équipe et nous avons un entraîneur sénégalais et nous allons bien nous préparer pour une bonne performance. » Pour rappel, les Lions de la Teranga évolueront dans le groupe H en compagnie de la Pologne, du Japon et de la Colombie. Ce n’est sans doute pas l’adversité la plus redoutable comparativement à celle dont ont hérité les autres représentants africains, en l’occurrence le Maroc, la Tunisie, le Nigeria et l’Egypte.
@Cheikh Mabele