Le Maroc et le Mali doivent s’affronter à deux reprises les 31 août et 5 septembre dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2018. Le premier match aura lieu à Marrakech. Et malheur au perdant, car les deux sélections comptent respectivement deux et trois points de retard sur la Côte d’ivoire grande favorite de la poule C. A ce sujet, le président de la fédération malienne de football, le Général Boubacar Baba Diarra estime que Lions de l’Atlas et Aigles du Mali partent sur un pied d’égalité et évoque le rôle de » la chance « : » Aujourd’hui, les deux équipes se valent, a-t-il confié dans les colonnes du quotidien marocain Le Matin, je pense que ces deux matches vont se jouer sur la chance. Ce sont deux matches et deux finales pour nous. Il faut les remporter pour se relancer dans la compétition face à la Côte d’Ivoire qui a déjà fait un grand pas vers la qualification. Ces deux matches sont cruciaux pour nos deux formations ».
Par ailleurs, le patron de la FMF estime que la récente suspension de son institution par la FIFA n’a pas laissé de traces » Nous avons déjà « métabolisé » ce problème au niveau de nos équipes. Vous avez vu qu’au sortir de la suspension, notre équipe nationale cadette est allée remporter la Coupe d’Afrique des nations Gabon. Notre équipe senior a également gagné son premier match des éliminatoires de la CAN 2019 face au Gabon. Cela veut dire que ce problème est derrière nous ». Pour rappel, si le Maroc est en quête d’une cinquième qualification en Coupe du monde après les éditions 1970, 1978, 1986 et 1998, le Mali est toujours en quête de son premier exploit.