Alors que les dirigeants su Qatar restent sur la réserve, le président de la FIFA, Gianni Infantino, continue de faire campagne pour faire passer à 48 le nombre d’équipes engagées dans le Mondial 2022 au lieu des 32 prévues au moment de l’attribution des droits de l’organisation à Doha en 2010. Alors que dans ses premières démarches le dirigeant suisse souhaitait associer à cet élargissement les pays voisins en bisbille diplomatique avec le Qatar, pour ne pas dire plus, en l’occurence les Emirats arabes unis, l’Arabie Saoudite et Bahrein, voilà qu’il a changé son fusil d’épaule et qu’il propose d’intéresser deux pays amis de Doha, Oman et le Koweït.
Le boss de l’institution faîtière du football mondial qui a récemment visité Mascate et Koweit City, où il a été reçu par les plus hautes personnalités ,compte mettre cette proposition sur la table lors de la prochaine réunion du Conseil de la FIFA prévue à la fin du mois de mars à Miami, avant d’essayer de la faire adopter en juin à Paris lors de l’élection présidentielle. Une élection dont il est certain de sortir vainqueur ppur la simple raison qu’il est le seul candidat à sa propre succession. Ce forcing va-t-il payer ? Rien n’est moins sûr, car les responsables qatariens du comité d’organisation n’ont pour le moment jamais dit qu’ils seraient favorables à cette option. ils ont par contre clairement affirmé que l’ultime décision leur reviendrait. Jaloux à juste titre de leur indépendance, ils feront en sorte que la décision qui sera pris le sera avec leur consentement et ne sera jamais défavorable à l’intérêt supérieur de leur pays.
@Fayçal Chehat