Le Français Jérôme Champagne est l’un des cinq candidats à l’élection présidentielle de la FIFA. Interrogé s’il envisageait dans son programme de faire revoter pour l’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 ne s’est pas montré catégorique ; “ 2018, c’est demain, a-t-il confié au quotidien Le Parisien, c’est donc totalement illusoire. Quant à 2022, je suis pour la présomption d’innocence. C’est une bonne chose d’emmener la Coupe du monde dans un pays arabe, dans une région qui ne l’a jamais organisée. Pour le moment, il n’y a rien contre le Qatar, aucune condamnation. Laissons faire les choses, il y a des enquêtes. Nous verrons le moment venu”. Secrétaire général adjoint et directeur des relations internationale entre 1990 et 2000, Champagne estime avoir été chassé de l’institution par la coalition de certains dirigeants aujourd’hui dans la ligne de mire de la justice, tels ses compatriotes Michel Platini et Jérôme Valcke ou le Qatarien Bin Hammam.
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