En visite à Doha jeudi et vendredi, le président de la FIFA, Gianni Infantino a d’emblée confirmé que le Mondial 2022 aura bien lieu au Qatar, mettant en quelque sorte un terme à une polémique qui dure depuis au moins deux ans. Il en également profité pour aborder la question des conditions de travail des ressortissants étrangers sur les chantiers des stades du Mondial et annoncé la création d’un organe de supervision composé de membres indépendants chargés de contrôler les système en place pour assurer des conditions de travail correctes sur les chantiers: “ Au cours des dernières semaines, j’ai suivi de très près les débats sur la FIFA et les droits de l’homme, notamment dans le cadre de la Coupe du Monde 2022 au Qatar », a confié le nouveau patron du football mondial, J’ai étudié les mesures prises par le Comité Suprême et je pense que nous sommes sur la bonne voie. La réaction du Comité Suprême à certains problèmes, comme ceux mentionnés par Amnesty International dans son dernier rapport, est encourageante. Ces difficultés avaient été traitées par le Comité Suprême avant même la publication du rapport. Cela montre que les mécanismes mis en place dans le cadre des chantiers de construction de la Coupe du monde fonctionnent, même s’il reste des difficultés”.
Pour rappel, Gianni Infantino avait écarté dès son élection toute idée de remise en cause de l’attribution du Mondial à l’émirat du golfe arabe.” Nous devons organiser deux Coupes du monde, l’une dans deux ans, l’autre dans six ans, avait-il martelé, après des décisions prises il y a six ans. Depuis, il y a eu beaucoup de spéculations, beaucoup d’allégations, mais pas un seul fait, en six ans. Je ne veux participer à aucune spéculation. Je veux travailler et aider la Russie et le Qatar à organiser les meilleures Coupes du monde de l’histoire ».
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